Etre mère d’un président dans un pays à la démocratie tropicalisée, ça du bon ! La mère d’Ali Bongo président controversé du Gabon, Joséphine Nkama Dabany, continue de faire souffler la braise et la misère aux employés de son hôtel 4 étoiles de Franceville, l’Evoula Palace. En effet, depuis 9 mois, les travailleurs de l’ancienne Première dame du Gabon sont privés de leurs émoluments.
L’affaire que tente d’étouffer les autorités publiques ne manque pas d’étonner tant on sait l’Evoula Palace prospère et la patronne des lieux immensément riche. Pour autant la situation de précarité des employés a été portée à la direction provinciale du travail de la province du Haut-Ogooué, le fief politique de la famille Bongo (au pouvoir depuis 1967). Là les employés ont essuyé une fin de non recevoir des autorités locales chargées de contraindre l’employeur à ses obligations salariales.
Selon une source qui s’est confiée à GabonScoop, Patience Dabany ancienne gloire de la musique gabonaise reconvertie en femme d’affaires, n’a jamais eu la gestion des paiements des salaires de son personnel. C’est la Présidence de la république, donc le contribuable gabonais, qui s’était chargée jusque-là de pouvoir aux salaires de l’entreprise pourtant privée. C’est devant les difficultés financière que traverse le pays, qu’Ali Bongo et ses collaborateurs de la Présidence gabonaise se trouveraient désormais en difficulté de verser le dû des salariés.
Malgré la saisie de l’inspection provinciale du travail, les plaintes des agents ne connaissent depuis plusieurs mois aucune avancée. Une main invisible continuerait de bloquer la procédure qui met en sérieuse précarité de nombreuses familles gabonaises. Patience Dabany pourtant pleine aux as, se refuse toujours depuis 9 mois, d’honorer ses engagements de femme d’affaire accomplie.
Affaire à suivre…