Ali Bongo est un « président » prêt à tout pour garder le pouvoir au Gabon. Contré par la résistance farouche de son rival Jean Ping, il aurait entrepris de recourir à des forces mystiques pour conjurer une bonne fois pour toute la grave crise post-électorale qui secoue le Gabon depuis un an.
Le président du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) a donc entrepris de faire venir à lui une cohorte de marabouts pour consolider une réélection qui ne passe toujours pas. Nos confrères de Matin d’Afrique annonçaient déjà mardi qu’Ali Bongo, aidé de Maixent Accrombessi, auraient minés le pays pour offrir des sacrifices humains pour ce vil dessein.
Quelques deux jours plus tard après cette révélation, un accident grave sur la route de Kango vient conforter cette théorie. En effet vendredi matin, un bus de transport avec à son bord une vingtaine de personnes, a terminé sa course dans un caniveau à Kango (Estuaire) faisant 7 morts et 9 brûlés. Un hasard qui sonne comme une coïncidence malheureuse pour de nombreuses familles gabonaises tristement endeuillées depuis hier.
Une preuve que les dirigeants gabonais n’ont guère d’estime pour les pauvres citoyens qu’ils veulent diriger. Prompts à sacrifier autant de vies que nécessaire pour demeurer à une position sociale qui n’est aucunement l’émanation divine mais celle de leur soif de pouvoir égoïste et démesuré.