A peine viré hier soir du gouvernement Issoze Ngondet, Bruno Ben Moubamba commence à parler. Celui qui ne manquait de qualificatifs glorieux pour désigner son ancien ennemi Ali Bongo, a affirmé tard ce matin sur Facebook, qu’il aurait quitté le gouvernement parce qu’il se serait refusé à avoir recours à des « crimes » rituels pour demeurer au « pouvoir ».
Moubamba a affirmé : « Je m’en fous…Je préfère sortir du gouvernement que d’être obligé d’aller commettre des crimes pour rester au pouvoir ». Une information indiquant clairement que les ministres d’Ali Bongo ait recours à des crimes rituels, des sacrifices humains pour espérer être maintenue au gouvernement gabonais.
Une affirmation déjà corroborée par plusieurs témoignages avec la forte recrudescence des crimes rituels depuis l’arrivée d’Ali bongo au pouvoir en 2009. Bien que le post cinglant ait du reste, été déjà supprimé par l’ancien ministre, il n’en demeure pas moins que Moubamba ait livré là une réalité bien connue des Gabonais sur le régime de Libreville et ses pratiques occultes.
Selon Moubamba, Ali Bongo serait donc un criminel rituel qui inciterait ses ministres et donc plusieurs haut cadres de son administration à s’adonner à des sacrifices humains pour demeurer avec lui au pouvoir. Des révélations d’un ancien vice premier ministre gabonais qui a passé près d’un an aux cotés d’Ali Bongo.