Les infrastructures financières gabonaises seraient-elles vraiment sécurisées ? La réponse dans ce cambriolage survenu dans la nuit du mardi 30 janvier au mercredi 1er février dernier à la trésorerie publique de Ntoum (Estuaire) où des malfrats auraient empoché 17 millions du contribuable gabonais.
Alors qu’on le croyait à l’abri des casses et autres hold-up, surtout à cause de sa proximité avec la brigade de gendarmerie territoriale de Ntoum, le Trésor du chef-lieu du département du Komo-Mondah vient d’être victime d’un cambriolage. Des individus non identifiés y ont fait irruption, dans la nuit du mardi 30 janvier au mercredi 1er février dernier. La somme emportée par les intéressés avoisinerait les 17 millions de francs.
Les gendarmes de la localité, qui ont immédiatement ouvert une enquête, scrutent actuellement le moindre indice leur permettant de retrouver les présumés voleurs. Une source militaire indique que les seuls détails dont disposeraient les Officiers de police judiciaire concernent le mode opératoire utilisé par les visiteurs indésirables.
En effet, le groupe de ban-dits auraient ouvert une brèche sur le toit, s’y introduisant avant de se retrouver à l’intérieur du bâtiment. Ils se seraient ensuite dirigés dans le bureau de la caissière abritant un coffre-fort « On ne sait par quel pro-cédé les visiteurs sont par-venus à mettre la main sur le contenu de l’armoire d’acier, lequel n’est d’ailleurs accessible que par un système de déverrouillage combinant une clé et un code», s’est interrogé un enquêteur.
Après s’être emparés des 17 millions de francs, les cambrioleurs seraient repartis par le toit, avant de s’évanouir dans la nature. Où se trouvait l’agent des forces de défense commis à la sécurité des lieux au moment des faits ? Les visiteurs nocturnes détenaient-ils la clé de la serrure et le code du coffre-fort ? Voici, entre autres, les questions auxquelles les OPI devront apporter des réponses.