Le maire de la petite commune de Ndzomoé, près de la capitale gabonaise, est dans de sales draps. Depuis 48h, Désiré Martial Nkoghe Mikang est en garde à vue au commissariat de police d’Owendo. Et pour cause l’édile PDG de la ville, chef-lieu du département du Komo-Océan (Estuaire), aurait fait de la délivrance de faux actes de naissance à des sujets étrangers, son sport économique et surtout politique.
Selon plusieurs sources, il est reproché au maire du parti d’Ali Bongo son appétit pour l’argent facile et les coups bas politiques contre ses adversaires. Pour y arriver, Désiré Martial Nkoghe Mikang serait passé maître dans l’art de fabriquer de faux actes de naissance à des étrangers vivant dans sa petite commune. En retour, outre l’argent remis à l’édile, ceux-ci servaient les ambitions électorales de l’homme proche du député Adrien Nkoghe Essingone.
Le pot au rose a été découvert lorsque les titulaires de ces faux actes de naissance ont tenté de se faire établir une carte d’identité nationale. Etant des faux, la police a pu remonter la filière jusqu’au maire actuellement en détention.
Selon certaines indiscrétions, le cerveau de ce vaste réseau de faux actes de naissance ne serait que le député du PDG Adrien Nkoghe Essingone. Grace aux précieux documents délivrés faussement, les deux hommes politiques s’assuraient d’avoir des électeurs dociles et acquis à leur cause dans leurs différentes joutes électorales. Il se murmure même que ces « faux électeurs » auraient servi dernièrement lors de l’élection interne des membres du bureau politique du PDG dans la localité.
Une sordide affaire qui montre l’ampleur de la faillite de l’éthique politique au sein du parti au pouvoir. Des hommes politiques à l’appétit vorace qui n’hésitent nullement à des délivrer en toute illégalité des documents officiels gabonais à des sujets étrangers, pourvu que ceux-ci leur servent ensuite à se faire élire ou à avoir des « électeurs-moutons » prêts à les aider à se maintenir dans leur ascension sociale politisée.
Ce maire de nzomoe merte vraiment de croupire en prison avec son boss (adrien nkoghe) ils pourrissent la localité avec les macouilles qu’ils font transport d’electeurs pour eux les populations du komo ocean ne merite pas d’être ecouté leurs inquietude sur la precarité avancé de la localité est un frein a leurs enrichissement qu’ils pourrissent en prison