Jean Ping n’a décidément pas de chance avec son quartier général. Après avoir reçu la garde républicaine dans le nuit mortelle du 31 août 2016, les autorités et amis d’Ali Bongo n’en n’ont pas fini avec lui. Dernier fait en date, des émergents ont cassé leur tirelire pour le faire vandalisé le 3 juin dernier. Pauvre QG !
Pour venger l’affront subi par Ali Bongo en France le 1er juin – les résistants ont décroché puis piétiné sans pitié son portrait dans l’ambassade du Gabon en France – plusieurs émergents ont décidé de payer 18 jeunes désœuvrés pour faire cette sale besogne. Vandalisation d’Etat puisque jusqu’à ce jour il n’y a eu aucune enquête ni poursuite.
Parmi les cerveaux financiers de cette expédition punitive contre Jean Ping, on a appris mercredi les noms de 3 grands émergents : Serge Akagassa Okinda, Rodrigue Axel Okoumba, Ewelé Nyama et bien d’autres. Ces trois cerveaux de l’opération ont juste oublié de payer leurs hommes de main qui ont manifesté le 13 juin au pont d’Akébé pour réclamer la forte somme d’argent promise pour caillasser le QG de l’opposant Jean Ping.
Avec ces informations précieuses sur les commendataires données par ces jeunes mercenaires du pouvoir, une nouvelle fois désabusés, on espère que la police gabonaise se mettra enfin à leur poursuite. Ce d’autant que ces vandales osent même réclamer leur « dû » sur la place publique en toute impunité en bloquant la voie publique. C’est lors de leur « grogne » que l’on a appris que sur les 300.000 F.CFA par tête promis aux casseur (5,4 millions au total), la bande d’émergents en colère n’aurait fourni à l’équipe de Kevin Apaga, le chef du commando, la maudite somme de 280.000 F.CFA pour 18 personnes !
Comme quoi le crime ne paie toujours pas les petites gens !