Il est certainement le gabonais le plus détesté de l’heure pour avoir fait le 15 juillet, des pieds et des mains pour parvenir à la validation de la candidature d’Ali Bongo malgré les anomalies de son dossier et de nouvel acte de naissance.
Il est désormais accusé de partialité par l’opposition gabonaise qui voit en lui un magistrat véreux qui méprise les lois qu’il a pourtant juré de défendre lors de sa prise de fonction en août 2006 sur décision de de la Cour constitutionnelle.
C’est encore lui qui était à la manœuvre en 2009, lorsque qu’il a avait annoncé sans ses pairs de l’opposition, la victoire controversée d’Ali Bongo Ondimba au terme d’une élection présidentielle anticipée grandement contestée et remise en question par de nombreux observateurs.
René Aboghe Ella est pourtant un magistrat hors hiérarchie. Il était avant sa nomination, président de chambre à la Cour des comptes. L’intéressé est entre autres diplômé de l’Institut de l’Économie et des Finances (IEF) de Libreville, et de l’École Nationale des Impôts de Clermont-Ferrand en France. Preuve de son sérieux, le haut magistrat de 57 ans a été élu président du Réseau du Savoir Électoral en Afrique Centrale (RSEAC) en 2011.
L’homme est actuellement l’homme à abattre de l’opposition gabonaise qui voit en lui, un pantin téléguidé par le palais du Bord mer. Affaire à suivre….