Le mystère demeure toujours sur l’origine de l’incendie qui a occasionné la mort, jeudi 2 mars dernier vers 20 heures, d’un garçon âgé d’à peine un an et demi. Le drame a plongé les résidents de Derrière-Bantsantsa, dans le 4e arrondissement de la commune de Port-Gentil, dans une profonde tristesse.

Les témoignages divergent d’une personne l’autre, au point que seuls les enquêteurs pourront démêler les fils de l’écheveau. Une chose est, par contre, certaine : l’infortuné dormait au moment où l’incendie s’est déclaré et n’a pas eu le temps de quitter son lit, complètement dévoré par les flammes. Sa mère, elle, se trouvait, dit-on, dans la pièce d’à côté avec les autres membres de la famille, quand l’alerte au feu a été donnée.
Le voisinage s’est immédiatement mobilisé pour circonscrire les flammes. La tâche, il faut le dire, a été facilitée par la promiscuité d’une encombrante flaque d’eau, pouvant elle-même occasionner des noyades. Comme quoi, “à quelque chose malheur est bon”. La porte de la chambre étant fermée, les secouristes ont dû éventrer le mur en planches de la pièce, afin d’accéder à la chambre du petit qui, hélas, avait déjà été carbonisé. Les sapeurs-pompiers, arrivés prestement, n’ont pu rien faire. Sinon constater les dégâts.