Nous vous livrons l’intégralité de la lettre ouverte au peuple gabonais de l’opposant Bruno Ben Moubamba qui ne cesse d’alerter sur le gang Alihanga-Valentin-Mborantsuo qui décimerait en douce le Gabon.
Lettre au Peuple Gabonais
« L’heure a sonné ! Nous devons nous lever à n’importe quel prix ! Nous sommes déjà morts économiquement »
Mes chers compatriotes,
La raison pour laquelle, nous avons le devoir sacré de nous opposer au
Directeur de Cabinet de la Présidence de la République est
principalement liée à la gestion calamiteuse et illégale des finances de
l’Etat, par les réseaux de Monsieur Brice Lacruche Alihanga.
I. Au moment, je m’apprête à rendre planétaire le problème actuel du Gabon au moyen de la presse mondiale, j’ai l’honneur de venir vous édifier en tant que Nation (en devenir) sur ce qui a été promis, et qui finalement a été un prétexte pour piller encore plus le Gabon.
II. Toutes les mesures annoncées en grandes pompes par le DCPR Lacruche Alihanga à travers sa fameuse « task force » pour renforcer un Plan de Relance Économique (PRE) inefficace … à quoi ont-elles servi aujourd’hui ? A rien !
Ou sont les résultats sur le plan macro-économique et dans le social ?
III. Le DCPR Lacruche Alihanga avait promis qu’il allait changer le Gabon comme s’il n’était pas qu’un simple haut-fonctionnaire, que tous ses inexactitudes vendues à Ali BONGO allait relancer la croissance via la consommation par exemple ? De la poudre aux yeux pour un Président qui a semblé ne pas connaître ses dossiers, le plus souvent. Ou en sommes nous aujourd’hui avec la task force ? Du vent et des mensonges d’Etat !
Comment de jeunes gens qui devraient défendre la patrie en danger dans le principe peuvent-ils soutenir de telles incohérences ?
IV. On a fait croire aux gabonais et gabonaises que le paiement de la dette intérieure par les banques nationales allaient dégager les entreprises de leur immobilisme et créer de la circulation de liquidités, non ? Mais ou est passé cet argent ?
Et c’est un crime d’être le seul à les dénoncer depuis le gouvernement ?
Mais pourquoi les chose ne bougent t-Elle pas ? La question mérite au moins d’être posée ?
V. Je demande respectueusement et solennellement à la Banque Mondiale, au FMI, à la BAD, à l’AFD … etc, de geler immédiatement les prêts accordés au Gabon. Je demande à la BEAC de bloquer les comptes du Gabon jusqu’à nouvel ordre tant qu’on ne saura pas qui dirige le Gabon.
C’est que, 2 ans et demi après le début du second septennat d’Ali BONGO, notre pays souffre d’une souffrance inexplicable avec un « Président fantôme », qui se fait manipuler et utiliser par un Cabinet fantôme et qui n’a aucune légitimité constitutionnelle.
VI. Alors, qu’il me soit permis de poser une seule question aux gabonais :
⁃ Peuple Gabonais, j’ai vu un certain nombre d’entre vous courir dans la rue en criant le nom d’Ali BONGO. Êtes-vous réellement convaincus de ce pouvoir ?
⁃ Si vous êtes convaincus par ce pouvoir ? Doit-on l’accepter et les laisser faire ?
⁃ Si vous n’êtes pas convaincus par ce pouvoir, n’est-ce pas « le temps » d’envisager la révolution populaire et de marcher sur le Palais présidentiel pour y déloger pacifiquement les traîtres et ainsi manifester son mécontentement vis-à-vis d’un régime de fossoyeurs du bien public ?
Le Gabon ne recule t-il pas de partout y compris en matière de « climat » ?
Pour toutes ces raisons, n’est-il pas temps de changer de système ? N’est-il pas temps de faire une vraie révolution par un soulèvement populaire qui change définitivement l’ordre établi ?
Ce serait pour le bénéfice de tous et non d’une petite oligarchie.
Bruno Ben MOUBAMBA