Ancienne gloire de la radio périphérique Top FM ayant glissée dans les valises d’Ali Bongo en 2009, Jo Dioumy Moubassango alias Jo Da Crazy Boy est dans de sales draps. L’animateur reconverti en chargé de mission à la Présidence gabonaise aurait dérobé pas moins de 150 millions de francs CFA remis à sa disposition par Ali Bongo pour contenter ses milices de soutiens sur les réseaux sociaux.
En effet, durant la présidentielle d’août 2016, Ali Bongo avait été secouru sur la toile par une horde de soutiens sur les réseaux sociaux aux profils aussi litigieux qu’irréels. Ceux-ci agissaient au nom d’un nébuleux groupe d’actions baptisé « OtambiA ». La gestion de ces mercenaires sociaux avait été confié à l’intraitable Jo Da Crazy Boy. L’homme aux mille talents aurait fait main-basse sur la manne financière devant servir à rétribuer ces agents 2.0 d’Ali Bongo.
Outre les soutiens OtambiA d’Ali Bongo, Jo Dioumy Moubassango aurait été également à l’origine de la disparition du célèbre site de dénigrement pro-Ali Bongo Timesgabon.com. Le site d’information dont le sport quotidien était de salir les opposants d’Ali Bongo durant cette période. A cela s’ajoute la récente affaire du slameur Le Wize qui s’était plaint de n’avoir pas reçu l’argent que lui avait promis Ali Bongo en échange de son apport à sa campagne présidentielle.
Des affaires de détournement et de cupidité de trop qui s’ajoutent à l’animosité qui règne entre le nouveau directeur de cabinet présidentiel d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga et Jo Dioumy Moubassango et plusieurs hommes de la première heure qu’Ali Bongo n’a pas honoré de postes juteux. Le collaborateur déçu et déchu, aidé de faux profils Facebook avait même tenté de mener une campagne de dénigrement contre le DC. Bilan des courses, Jo Dioumy Moubassango a été remercié de la Présidence et de son juteux poste de chargé de mission qu’il occupait depuis 8 ans.
L’animateur radio, désormais sans emploi pourrait ainsi regagner son employeur d’origine Top FM. Une descente aux enfers pour ce jeune qui ne jurait que par Ali Bongo et sur les grosses sommes d’argent qu’il pouvait lui confier. L’argent dérobé n’ayant pas été obtenu de façon légale, notre ancienne gloire de Top FM est quasi-assuré de pas être inquiété par l’opération Mamba ou de quelques représailles officielles que se soit. Un climat d’impunité à grande échelle qu’Ali Bongo cultive depuis son arrivée au pouvoir avec des collaborateurs voraces à la cupidité sans limite.