La prison centrale de Gros-bouquet à Libreville, principal prison de la capitale gabonaise, est un véritable camp de déshumanisation pour les personnes condamnées à y séjourner par la Justice gabonaise. Selon plusieurs anciens détenus, il n’y a pas d’eau potable, de ventilation, de surveillance vidéo, pas de visites pour certains détenus.
Quand on sait l’usage quasi-automatique de la détention préventive par les tribunaux de Libreville qui peut elle, aller jusqu’à 18 mois sans le moindre jugement, on image assez le calvaire qu’endure chaque jour ces prisonniers dont plus de la moitié sont en attente de jugement. Le tout sous la supervision de l’Etat Gabonais bien au fait des conditions d’incarcération.
La preuve en images :