Nuit tragique que celle de ce 22 janvier 2017, vécue par la petite Honorine Souffrance Biveghe Moussa, 12 ans, qui est passée de vie à trépas, après avoir été abusée sexuellement par des personnes non encore identifiées, à Akournam 2, dans la commune d’Owendo. Deux de ses oncles maternels, actuellement en garde à vue, à la brigade Setrag d’Owendo, sont suspectés de faire partie des auteurs présumés de cet acte odieux.
Le rapport d’enquête indique que cette nuit-là, il est environ 3 heures, lorsque des voisins entendent un bruit provenant de la maison où Honorine Souffrance Biveghe Moussa vit avec sa mère et son cadet de 3 ans. Les deux enfants se trouvent seuls à cet instant-là. Leur mère, en rentrant du travail, vers 4 heures, constate que la maison est dans le noir, contrairement aux habitations environnantes. Plus curieux, la porte principale est fermée de l’extérieur, et non de l’intérieur comme d’habitude. Elle appelle sa fille, en vain.
Biveghe Moussa ne répond pas. C’est alors qu’elle se précipite sur la porte de la chambre de la petite, l’ouvre et découvre le corps sans vie de cette dernière, allongé à même le sol, la bouche et les yeux ouverts.
Du sang coagulé est visible sur ses cuisses, faisant penser à une mort par strangulation. A côté de la dépouille, est religieusement assis le garçonnet. Interrogé, celui-ci pointe un doigt accusateur sur son oncle, mais est in-capable de donner l’identité exacte de la personne. Après avoir commis cette basse besogne, le ou les violeurs présumés ont voulu faire croire à un cambriolage, en arrachant l’une des planches du mur du salon.
Après avoir alerté les voisins, la mère de l’enfant saisit ensuite la brigade Setrag d’Owendo. Dans un premier temps, les pandores ont procédé à l’interpellation de deux des oncles de la fillette. Ils sont présentement gardés à vue pour les besoins de l’investigation. C’est que, la nuit des faits, les deux hommes auraient été aperçus, traînant dans un troquet du coin, vers 23 heures.
Pour le moment, les intéressés nient tout en bloc. Mais l’un d’entre eux aurait avoué avoir déjà soumis la gamine à des attouchements, dans un passé ré-cent. Aussi, l’enquête suit-elle son cours, pour démêler le fil de l’écheveau.