Encore un procès en perspective pour la gardienne en chef de notre loi fondamentale. Des compatriotes gabonais, connaissant surement la passivité de la justice gabonaise, ont décidé de traîner devant les juridictions françaises notre Mborantsuo nationale. Les plaignants qui ont déposé plainte vendredi dernier pour escroquerie, faux et usage de faux, lui reprochent notamment son diplôme de maîtrise de droit qui lui, serait frauduleux.
En clair, Marie-Madeleine Mborantsuo n’aurait pas obtenu sa maîtrise de droit en 1979 comme elle le prétend puisque l’Université de Libreville, qui le lui aurait délivré, ne formait pas au-delà de la licence. Sans ce précieux diplôme, Marie-Madeleine Mborantsuo n’aurait assurément pas eu la brillante carrière hégémonique de magistrate constitutionnelle que son amoureux officieux Omar Bongo lui a offert en la nommant à la tête de la Cour constitutionnelle.
Un poste qu’elle compte d’ailleurs occuper à vie, elle qui fut depuis 1975 la maîtresse d’Omar Bongo, un dictateur mort au pouvoir après 42 ans de règne sans partage. Les deux tourtereaux auraient donc beaucoup de choses en commun tout comme les enfants que lui a fait Omar Bongo avant son décès. Toute chose qui porte à croire que Ya Mado aurait finalement eu sa maîtrise de droit des mains du père de ses deux enfants, Omar Bongo, par décret présidentiel.
Rappelons que Marie-Madeleine Mborantsuo est l’actuel présidente des juridictions mondiales des Cours constitutionnelles, une publicité judiciaire dont elle se serait bien passée, elle qui est déjà poursuivit en France pour des crimes de détournements de fonds publics pour ses nombreux comptes et biens immobiliers détenus hors de nos frontières.