Après avoir promis à la jeunesse gabonaise une partie de la fortune colossale amassée par son père qui a régné jusqu’à sa mort sur les nombreuses ressources premières du Gabon, Ali Bongo tient à garder son image de philanthrope même en temps de crise. Cette fois, le généreux président controversé du Gabon a décidé de faire dans la philanthropie internationale en promettant hier à Kampala, la coquette somme de 147 millions de nos francs (250.000 dollars US) aux réfugiés se trouvant dans ce pays.
En effet, Ali Bongo participait depuis jeudi dans la capitale ougandaise à un important sommet international organisé par l’Ouganda avec le soutien des Nations Unies, sur la crise des réfugiés provenant de pays limitrophes en crise. C’est devant le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qu’il courtise depuis de longs mois qu’Ali Bongo a fait cette énième promesse engageant le Trésor public gabonais.
#UGSolidarity summit raised $358.5 in pledges; #Gabon $250,000, #Somalia $100,000, #Kenya $200,000…. #WithRefugees pic.twitter.com/r1VJ6uymRA
— Sarah Kagingo (@SarahKagingo) 24 juin 2017
Ce, pendant que l’économie du Gabon est par terre et que le pays soit contraint de recourir à des emprunts hebdomadaires pour payer les nombreux fonctionnaires. Ceux-ci seront prochainement éconduits de la Fonction publique pour respecter les nouvelles contraintes imposées par le FMI qui a promis dernièrement secourir le Gabon financièrement pour son redressement économique.
Bien que la question des réfugiés soit une question importante, Ali Bongo ferait mieux de se soucier de sa population, celle qui l’aurait « élu » dernièrement selon les réajustements de la Cour constitutionnelle dirigée de mains de maître par sa belle-mère (élu dans 3 provinces du 9). Ali Bongo qui a reçu cette semaine une importante délégation de la CPI, venue enquêter sur les massacres militaires qu’il aurait ordonné contre les populations qui contestaient sa réélection en août dernier.