La présidentielle gabonaise est loin de rimer avec liberté d’expression pour les forces de police. Dans un courrier adressé à plusieurs policiers gabonais, le commandant Soter Katsoulanga exige des explications sous 48h de leur absence des “meeting du chef de l’Etat” !
Une confusion des genres qui montre bien l’emprise que souhaite avoir Ali Bongo sur les électeurs policiers au point non seulement d’exiger leur présence à ses meetings pourtant candidat comme ses adversaires.
Cette document confirme bien l’obligation faite par les différents état-major des forces de police de contraindre les agents publics à assister aux différents meetings du président-candidat en civil. Une autre façon de prouver l’existence d’un Etat de droit au Gabon.