Le Gabon manque de terrains pour construire de nouveaux établissements scolaires. C’est l’aveu fait par le conseiller en communication du ministre de l’Education nationale, le week-end écoulé, sur les antennes de Radio Gabon. Edgard Nziembi Doukaga à la recherche visiblement d’arguments pour justifier que ces 7 dernières années, aucune école ne soit sortie de terre, a avancé : « L’Etat gabonais n’a pas construit d’écoles par manque de terrains ».
Si cela est vrai, pourquoi durant tout le mandat écoulé d’Ali Bongo, l’Etat n’a-t-il pas réhabilité les anciennes écoles pour augmenter les capacités d’accueil ? L’Etat ne dispose-t-il pas de terrains dans son propre pays ? On voit bien que l’excuse est bien trop grande à avaler.
C’est cette raison qui explique que 7 années durant, l’école gabonaise soit plus que pléthorique, s’ajoutant encore plus de maux à un secteur éternellement en crise faute de mise en place de politiques idoines. Mais le clairvoyant conseiller ministériel, qui a réponse visiblement à tout, a réussi à identifier la raison de cette léthargie généralisée.
Pour lui, les ministres qui ont précédé Florentin Moussavou et l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, passaient leur temps à corrompre les syndicats au lieu de résoudre une bonne fois pour toutes, les véritables problèmes qui accablent aujourd’hui ce secteur. Edgard Nziembi Doukaga affirmait tout ceci en face du syndicaliste Emmanuel Mve Mba.
En clair, les anciens ministres de l’Education nationale avaient pour seul travail la corruption des syndicats. Un travail qu’il affectionnait au lieu de résoudre les véritables problèmes du secteur. Voici encore une autre affirmation que les ex-ministres indexés apprécieront.